21 ans que je n’avais pas remis les bottes dans cette jolie cavité, qui se trouve être l’entrée supérieure du réseau Félix Trombe-Henne Morte sur le massif de la Coume Ouarnède (31). Ce jour là, nous étions 14, et après une longue marche d’approche dans la neige, nous avion réalisé la jonction avec le gouffre des deux Jean-Paul grâce à un joli puits de 80m en première (puits du Couscous au Carré), et ressortir par le gouffre des deux Jean-Paul.
Nous revoilà donc à 4 pour refaire cette traversée et tenter de faire quelques photos de ce superbe puits de 80m. La neige est présente, comme il y a 21 ans, mais seulement 2 ou 3 cm depuis le terminus de la piste.
C est également l’occasion de tester mon nouvel appareil photo, un fuji XT3, tout neuf, sans aucune rayure ou trace de boue! (Jusqu’à ce soir….)
Une fois sous terre, on arrive rapidement au sommet du grand puits, et Jean-Paul, comme il y a 21 ans, descend le premier.
Pour les photos, j’ai prévu des radios pour communiquer entre nous, mais l’acoustique du puits est très bonne, si bien que de la base au sommet, on se comprend facilement sans les radios.
Pas de première pour Jean-Paul cette fois ci, mais un gros flash au cul pour les photos.
Claude descend à son tour, je les rejoints, et on tente une photo depuis le bas du puits, avec Cyril au milieu.
On se retrouve tous en bas de ce puits, et Jean-Paul nous abandonne pour la traversée à cause d’une étroiture dans le méandre suivant. On descend le puits de 10m et on se retrouve alors dans le réseau Fanny du gouffre des deux Jean-Paul. J’en avais un mauvais souvenir, et c’est normal, au vu du ramping de fakir à faire…
Sur 30 m, on rampe sur un sol bien anguleux composé de petit cailloux figés ici depuis des millénaires. Les genoux et les coudes souffrent! Une petite chambre permet de sortir le matériel photo pour un ou deux clichés, puis se présente alors une nouvelle étroiture, dont je ne me souvenais pas…Malgré le courant d’air indiquant le passage, Cyrille décide de retrouver Jean-Paul. Pour passer cette étroiture, faut quand même se contorsionner et forcer un peu en poussant le casque devant. Et comme Claude est sympa avec moi, il a oublié son kit avant l’étroiture, ce qui me permet d’apprécier deux nouvelles fois cette étroiture (cette fois ci, dans 20 ans, je m’en rappellerai!).
Avec Claude, on se retrouve rapidement devant la dernière étroiture de la journée, la chatière Souques, ce qui veut dire que l’on va commencer la remonté.
Tout le monde se retrouve dehors sous le soleil radieux de la Coume aprés une petite mais belle balade photographique.
Bonjour magnifique photos et endroit merci de nous permettre de voir cela par images et récit
Merci beaucoup!!! Un gamin speolo des grottes de vallon pont d’arc il y a 40 ans.
Olivier MARIN