Dans un premier temps, il était prévu de faire une séance topo et photo avec Sylvestre et Jean-Paul. L’un connait la Coume comme personne et l’autre est un des deux Jean-Paul qui a découvert et exploré ce gouffre à la fin des années 70. Ca promettait une belle journée.
Finalement, Jean-Paul se fait mal à une épaule quelques jours avant et on se retrouve à deux. On choisit l’option photo en passant par le gouffre Raymonde et ”le tunnel” qui a permis la jonction entre ces deux gouffres au niveau du réseau de la Couverture Écossaise et la galerie Bugat. J’en profite pour tester le conditionnement de mon matériel photo et la solidité de la tête de Sylvestre….Les deux sont heureusement très solides et indemnes!
Après avoir doublé une équipe du Creps de Vallon qui vient brocher deux puits, et qui en profite aussi pour tester la solidité de la tête de Sylvestre, on file vers la rivière bleue pour essayer de faire quelques clichés des concrétions qui ont données ce nom à la rivière.
La rivière ne coule pas et il n’y a que deux zones où l’on trouve ces fameuses concrétions et qui méritent un arrêt photo.
Dès que l’on est dans le courant d’air, on se les caille sévère! La pause repas est très brève et on continu les photos.
Le réseau de la Couverture Écossaise, outre le fait de posséder quelques passages bien étroits et bien chiant avec un kit photo (et sans kit aussi…), présente quand même un passage unique dans un énorme remplissage.
A une époque lointaine, la galerie a été complétement obstruée par un remplissage de cailloux et de sable. Un écoulement plus récent a recreusé la base de ce remplissage pour laisser finalement un passage de 1 mètre sur 1 mètre pour les spéléos!
Forcément, dans ce passage étroit, le courant d’air est violent mais Sylvestre reste stoïque pour les photos.
Retour vers la surface en recroissant les brocheurs du Creps et en s’arrêtant un peu dans la galerie Bugat pour une dernière séance photo.