Juillet 2020, l’ARSIP organise une opération mise en sécurité-dépollution sur la traversée Tête Sauvage – Verna. C’est l’occasion rêvée de refaire cette belle balade avec quelques copains et également sortir quelques poubelles!
10h00, on se retrouve donc à 6 à l’entrée de la Tête Sauvage. On espère bien profiter de cette cavité sans trop galérer pour l’itinéraire. Les puits sont descendus à un rythme tranquille
et on retrouve tous derrière le fameux soupirail après un petit bain forcé…
A partir de maintenant, il faut essayer de bien gérer l’itinéraire pour ne pas trop perdre de temps par de longues recherches fatigantes et inutiles.
Comme les souvenirs de mes 7 précédentes traversées sont encore bons et que le balisage est largement suffisant, ce n’est pas trop difficile d’arriver à la salle Monique (ou camp des anciens) pour la première partie de notre ramassage de poubelles.
On enchaîne la salle Susse, pour se retrouver au départ du fameux grand canyon, ou rivière du spéléo Club de Paris. C’est le moment de re-sortir l’appareil photo!
Pendant plus d’1.5km les pieds, voir les cuisses, dans l’eau, on profite de ce paysage humide. La progression est entrecoupée de temps en temps par quelques séances photos.
Cantalou en profite pour aimer sa Scurion que je lui ai prêtée, lui qui voulait faire la traversée à l’acéto….
Il est temps de sortir du grand canyon vers la galerie des marmites et de la grande corniche pour se réchauffer un peu.
Le tunnel du vent se passe le plus vite possible pour ne pas avoir trop froid, je n’ai pas le temps de sortir l’appareil photo…
Après une pause bien méritée pour manger et se changer, il est l’heure de partir pour l’enchaînement des grandes salles, sans oublier de finir de remplir nos kits des poubelles qui traînent ici et là.
Pause obligatoire à la salle Lépineux pour la photo traditionnelle.
Puis c’est reparti avec quelques petites pauses pour profiter des volumes!
Les salles mythiques s’enchaînent, on ne se perd pas, on ”fonce”….
Queffelec, Adélie, Chevalier puis Verna, on se sent toujours très petit au milieu de ces immenses vides souterrains.
Vu l’horaire tardif, nous n’avons pas la chance de profiter de l’éclairage de la salle de la Verna, mais on se consolera avec la chaleur extérieure et les dernières lueurs du jour, il est 22h00. Grace aux navettes réalisées par Dominique et Philippe, on se retrouve rapidement devant un bon apéro pour finir notre journée…
Merci Brice pour ce cr imagé ; je suis avec petits enfants tout mois de juillet, sinon j aurai bien volontiers replongé pour s imprégner de cette atmosphère si particulière mais chargée d histoire. A une prochaine fois.