Une fois de plus, grâce à Louis, nous entreprenons une nouvelle balade dans une vielle mine située en Lavedan.
Nous nous retrouvons à 5 pour effectuer cette belle traversée entre le 19ème et le 20ème siècle, une époque pas si lointaine où les Pyrénées comptaient de très nombreuses mines. De cette période, il ne reste que quelques vestiges en surfaces qu’il faut savoir trouver et déchiffrer, et sous terre, les traces sont nombreuses avec des kilomètres de galeries labyrinthiques!
Nous rentrons par une des entrée supérieure de cette mine. Dès le début, nous sommes surpris par les volumes imposant des premiers creusements. Plus nous nous enfonçons, plus nous trouvons quelques vestiges de cet exploitation du plomb et du zinc.
Grâce à Jean-Marc qui connait parfaitement cet endroit, nous nous baladons dans les parties les plus belles de la mine. A chaque virage, une surprise nous attends!
En prévision d’une grosse séance photo, nous avons pas mal de matériel pour prendre des photos des différents paysages que nous rencontrons. Pour les gros volumes,pied photo et phares leds sont indispensables.
Un niveau a été complétement noyé par une le recoupement d’une source et permet d’utiliser le flash étanche.
A chaque arrêt, c’est le même jeu. Sortir l’appareil photo, sortir 2, 3, 4 ou 5 flashs, positionner tout le monde, trouver la bonne position et trouver les bon les réglages pour essayer de sortir une bonne photo.
En l’absence de Mathieu, mon éclairagiste préféré, c’est Jean-Paul qui gère le flash Godox, bien gros et bien puissant qui permet de faire de beaux contre jours.
Après plusieurs heures à faire des photos et à découvrir ce site fabuleux, il est temps de sortir par une entrée inférieure. Le spectacle est tout simplement fantastique dans cet enchevêtrement d’arche.
Merci à Jean-Marc et à Louis pour cette belle ballade le patrimoine minier du lavedan.
Extraordinaires photos. Je sais à quel point il est difficile de réaliser de beaux clichés en spéléologie minière et le travail que cela demande en matière d’éclairage. Sans parler des difficultés à protéger le matériel (eau et boue). Je suis sans voix devant la qualité de ces clichés. Chapeau bas! c’est du grand art!
Merci!
Très belle mine, j’aime particulièrement les photos avec des contre-jours.
La roue à aubes permettait sûrement de profiter de l’énergie de l’exhaure. Il y a d’autres exemples de ce type.
Dans une autre mine ils ont carrément dévié un ruisseau en surface pour profiter de sa force motrice sous terre… le monde à l’envers alors que la plupart des exploitants essayaient plutôt d’être quittes de l’eau 🙂